LIU Wangyi, Filière médicale francophone, promotion 2016

Le temps court, et j'ai l'impression que mon année à Paris est passée en un clin d'œil. Arrivée à l'aéroport de Pudong, je me remémore cette belle année, comme un formidable rêve.

Photo avec les collègues du service

C'était une année très enrichissante. Je tiens d'abord à exprimer mes remerciements à la FMUJTS pour ce programme de la Filière francophone médicale permettant à de nombreux élèves de faire un échange en France. J'aimerais également remercier les établissements partenaires, qui m'ont apporté beaucoup d'aide, tant personnelle que professionnelle. C'était un grand plaisir pour moi de travailler avec les collègues du service de gastro-entérologie de l'Hôpital Avicenne, en particulier le Pr. TRESALLET, chef du service. Il a été très tolérant, en me laissant suffisamment de temps pour m'adapter.

C'était également une année pleine de défis, de sorte que je me sentais parfois heureuse et parfois en difficultés. J'ai dû faire face non seulement aux obstacles de la langue, qui m'empêchaient de bien m'exprimer, mais aussi aux problèmes identitaires et sociaux. En travaillant dans un hôpital à Paris, j'ai été témoin d'une richesse culturelle extraordinaire, avec des patients venant des quatre coins du monde. Par ailleurs, j'ai eu beaucoup de chance. J'ai rencontré des gens très sympathiques. J'ai eu accès aux différents points de vue sur le système de santé et sur les valeurs de ce métier. J'ai acquis des connaissances professionnelles, en traitant de nombreux cas que je n'avais jamais eus auparavant. En effet, chaque garde de nuit, chaque prise en charge de patients en urgence, m'a permis d'accumuler de l'expérience et m'a poussé à entraîner mon raisonnement clinique. J'ai eu de précieuses occasions d'opérer, qui m'ont même permis de vivre une opération en tant que chirurgienne en chef !

Photo dans le bloc opératoire

Au moment de quitter Paris, il faisait froid et pluvieux. Les souvenirs de mes premiers jours me sont remontés en tête : curieuse et apeurée, j'entrais et quittais l'hôpital alors qu'il faisait nuit. A mon retour à Shanghai, je suis heureuse de retrouver ma famille. Je regrette pourtant d'avoir quitté Paris, après m'y être habituée. Je me souviendrai toujours de tous les amis que j'ai rencontrés au cours de cette année, de tous les parcours et tous les épisodes joyeux et tristes que j'ai pu y vivre.

Toussaint à l'hôpital